Allocations familiales : une bonne nouvelle pour les parents d'un enfant unique ?

L’exécutif envisage une extension à partir de 2025 : Les allocations familiales sont une aide financière versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) aux parents d’enfants à charge. Elles sont actuellement versées à partir du deuxième enfant, ce qui représente une discrimination à l’encontre des parents d’un enfant unique.

Le 18 janvier 2024, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé qu’il envisageait d’étendre l’accès aux allocations familiales aux parents d’un enfant unique à partir de 2025. Cette mesure serait une bonne nouvelle pour les parents d’un enfant unique, qui bénéficieraient d’une aide financière supplémentaire pour faire face aux dépenses liées à l’éducation de leur enfant. Elle serait également un moyen de soutenir la natalité, car elle permettrait de rendre l’arrivée d’un premier enfant plus attractive.

Toutefois, cette mesure ne serait pas sans conséquences budgétaires. Le coût de l’extension des allocations familiales aux parents d’un enfant unique est estimé à 1,2 milliard d’euros par an. Il faudra donc trouver des moyens de financer cette mesure, ce qui pourrait entraîner une hausse des impôts ou des cotisations sociales.

Enfin, il est important de noter que l’extension des allocations familiales aux parents d’un enfant unique n’est pas encore actée. L’exécutif doit encore présenter un projet de loi au Parlement, qui sera ensuite soumis au vote des députés et des sénateurs. Si cette mesure est adoptée, elle constituera une avancée importante pour les parents d’un enfant unique.

Voici quelques arguments en faveur de l’extension des allocations familiales aux parents d’un enfant unique :

Elle permettrait de réduire les inégalités entre les familles, en particulier entre les familles monoparentales et les familles avec deux enfants ou plus.
Elle permettrait de soutenir la natalité, en rendant l’arrivée d’un premier enfant plus attractive.
Elle permettrait de favoriser l’égalité des chances entre les enfants, en leur donnant les mêmes chances de réussite, quel que soit le nombre d’enfants dans leur famille.