Suite aux violences urbaines qui ont éclaté dans tout le pays, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a ordonné l’arrêt des transports publics de surface, à savoir les bus et tramways, dans toute la France à partir de 21h. Cette mesure, initiée en Île-de-France, a été généralisée en raison de l’intensification des émeutes.
Trois nuits de violences urbaines
Les violences urbaines ont éclaté suite à la mort du jeune Nahel, tué mardi par un tir policier à Nanterre. La troisième nuit après sa mort a été marquée par une montée d’un cran de l’intensité des violences urbaines. En réponse à cette situation, le président Emmanuel Macron a annoncé un renforcement du dispositif sécuritaire1.
Interruption des transports publics
Le ministère français de l’Intérieur a ordonné ce vendredi aux préfets d’interrompre bus et tramways sur tout le territoire à partir de 21 heures, afin de limiter la propagation des émeutes qui visent aussi les infrastructures de transport. Cette décision intervient après trois nuits d’émeutes avec bâtiments incendiés, magasins pillés et bus et tramways attaqués par des bandes d’émeutiers un peu partout en France2.
Avant même cette annonce, Ile-de-France Mobilités (IDFM) avait annoncé la fin des services de bus et tramways à 21 heures tous les soirs. Des décisions de fermeture de réseaux de transports ont également été prises dans plusieurs autres villes de France, y compris Marseille et Metz, où les transports seront fermés dès 19 heures et 19h30 respectivement2.
Impact social et réactions
L’interruption inhabituelle des services publics de transport en raison des émeutes soulève des interrogations. Plusieurs fédérations syndicales d’Ile-de-France ont condamné la décision d’arrêter bus et tramways, la jugeant « injuste socialement et totalement contraire à l’obligation de continuité de service public ». Cependant, certains syndicats de la RATP appellent à des mesures plus drastiques encore, comme la fermeture du réseau ferré (métro et RER)2.
Mesures de précaution supplémentaires
En plus de l’arrêt des transports, le ministre de l’Intérieur a également demandé aux préfets la « prise systématique d’arrêtés d’interdiction de vente et de transport » de mortiers d’artifice. Une mesure qui s’applique également aux bidons d’essence, d’acides et de produits inflammables et chimiques.
Ces informations sont à jour au moment de la rédaction de cet article, mais la situation reste en constante évolution. Il est recommandé de consulter régulièrement les sources d’information locales et nationales pour les mises à jour les plus récentes.
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