L’Aïd Al-Adha, également connue sous le nom d’Aïd El Kebir ou la Fête du Sacrifice, est une célébration majeure dans l’Islam. Elle commémore le sacrifice qu’Abraham était prêt à faire de son fils Ismaël pour démontrer sa foi en Dieu. Dans la tradition musulmane, Abraham est sur le point de sacrifier Ismaël lorsqu’il est arrêté par l’archange Gabriel et Ismaël est remplacé par un bélier​¹​.

Cette fête a lieu soixante-dix jours après la fin du Ramadan et dure trois jours​²​​¹​. Pendant cette période, une grande importance est accordée au sacrifice d’un animal, généralement un mouton, qui doit être en bonne santé et d’un certain âge. Le sacrifice commence le matin du jour de la fête, après la prière spéciale de l’Aïd qui commence environ 20 minutes après le lever du soleil​¹​.

Cependant, la majorité des savants musulmans considèrent que le sacrifice n’est pas obligatoire. Par exemple, dans l’école malikite, en vigueur dans les pays du Maghreb et en Afrique de l’Ouest, le sacrifice est considéré comme une tradition prophétique très recommandée pour les musulmans qui disposent de moyens financiers pour le faire. Le musulman n’a pas à s’endetter pour acheter une bête pour le sacrifice​¹​.

Le Maroc était-il sur le point d’annuler l’Aïd ?

Dans les dernières semaines, un flot de rumeurs a inondé le Maroc, suggérant une possible annulation de l’Aïd al-Adha, aussi connue sous le nom de la fête du sacrifice. Cependant, malgré la conjoncture économique difficile que connaît le pays, les autorités ont confirmé que cette célébration religieuse majeure aura bel et bien lieu cette année.

L’Aïd al-Adha, qui est l’une des plus importantes fêtes religieuses musulmanes, est prévue pour être célébrée le 29 juin au Maroc. Ces rumeurs d’annulation ont été alimentées en grande partie par l’augmentation rapide des prix du mouton, un facteur attribué à l’inflation généralisée. La spéculation a rapidement gagné du terrain, notamment sur les réseaux sociaux, semant le doute quant à la tenue de ce rite sacrificiel traditionnel dans le royaume.

Toutefois, malgré les inquiétudes économiques et l’augmentation des coûts, il n’a jamais été question d’annuler l’Aïd al-Adha. C’est une pratique qui a déjà eu lieu par le passé, mais ce ne sera pas le cas cette année. Les responsables ont rassuré la population en confirmant que la fête du sacrifice se déroulera comme prévu.

En dépit des défis économiques et des rumeurs persistantes, il est clair que l’Aïd al-Adha reste un événement incontournable au Maroc. Les autorités ont réussi à dissiper les doutes et à réaffirmer l’importance de cette célébration religieuse dans le contexte culturel et social du pays.

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