Petit mais courageux, le Gobemouche noir peut traverser toute l’Europe pour rejoindre l’Afrique en hiver. Zoom sur un oiseau au plumage bicolore et dont le régime alimentaire se révèle très utile au jardin.
Gobemouche, migrateur au long cours
Comme de nombreux oiseaux migrateurs, le Gobemouche noir revient chaque année sur le même territoire de nidification.
Pour installer son nid, il recherche de grands arbres dans les forêts de feuillus, des sous-bois idéalement dégagés et tapissés d’un peu d’herbe à leur pied afin d’y chasser plus facilement les insectes. L’espèce étant cavernicole, elle niche dans des trous d’arbre, parfois un ancien nid de Pic épeichette, mais aussi dans une cavité de mur ou une fissure de falaise. L’espèce ne boude pas les nichoirs. Cependant, le Gobemouche noir est en concurrence notamment avec les mésanges charbonnières pour la conquête des cavités de nidification qui sont souvent déjà occupées par elles quand, au printemps, le Gobemouche revient d’Afrique.
Repas en vol ou sur le sol
Presque exclusivement insectivore, le Gobemouche noir se nourrit principalement d’insectes volants ou terrestres, qu’ils soient adultes ou larves. Son régime alimentaire se compose ainsi de mouches, de scarabées, de chenilles, de libellules, de sauterelles, de punaises, de blattes, d’araignées, de petits mollusques, de myriapodes et autres vers de terre. Pour chasser, l’oiseau effectue un vol stationnaire et capture sa proie dans les airs ou la saisit sur le sol après un léger piqué. En automne, le passereau consomme aussi quelques matières végétales comme les fruits et les baies, avec une préférence pour celles du sureau, et quelques graines.
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