Les publicités ne mentent pas : le chat est une vraie fine gueule. Ses papilles sont capables de distinguer 4 saveurs, il refusera obstinément de manger un aliment qui lui déplaît (surtout si l‘on a justement acheté 20 boîtes en promotion !). En général, il préfère le salé et l‘aigre plutôt que le doux et l‘amer. Mais occasion fait aussi de le larron : on a déjà vu des chats se régaler d‘un peu n‘importe quoi.

10 fois plus développé que le notre, l’odorat du chat lui donne accès un vaste « langage » chimique dispersé par le vent. Pour cela, il possède un botte secrète : l’orange de Jacobson, un petit conduit de 2 cm de long, reliant le nez à la voute du palais et tapissé de 200 millions de cellules sensorielles.

Le chat déteste l’odeur de l’alcool. En revanche, d’autres parfums le rendent fou. L’exemple le plus connu est celui de du dataire ou « herbe à chat » : en respirant l’odeur forte de cette plante, le chat reste immobile, le regard vide, sous l’emprise d’une véritable drogue. Imitée chimiquement, cette odeur est souvent répandue sur les griffions ou les jouets pour chats du commerce : effet garanti à 100%.

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