Le cerf Eole, symbole de la forêt de Mormal, a été abattu par des chasseurs¹. Jusqu’ici, le cerf avait été épargné par les chasseurs car il était devenu l’emblème de la forêt¹. La mort d’Eole a été rapportée par Franceinfo le 14 décembre. L’information a rapidement suscité la colère des défenseurs de la nature et des élus locaux. Ils ont dénoncé la mort d’un animal emblématique et ont appelé à des sanctions contre le chasseur.

L’Office national des forêts (ONF), qui est responsable de la gestion de la forêt de Mormal, a publié un communiqué pour expliquer la mort d’Eole. L’ONF a indiqué que le cerf avait été abattu lors d’une partie de chasse autorisée. Le chasseur avait tiré sur l’animal par erreur, pensant qu’il s’agissait d’un cerf plus jeune. L’ONF a également indiqué qu’il avait mis en place des mesures pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. L’Office a notamment renforcé la communication avec les chasseurs pour les sensibiliser à la protection des animaux emblématiques.

L’histoire d’Eole

Eole était un cerf tellement vieux qu’il perdait ses bois et ne pouvait plus se défendre, mais si intelligent qu’il parvenait tout de même à se mettre à l’abri du danger¹. En septembre dernier, en pleine période de brame dans la forêt de Mormal, Eole, le plus vieux d’entre eux, a réussi à trouver une faille dans la clôture d’une parcelle et s’y réfugier avec trois biches pendant plusieurs jours¹.

La fin d’une légende

Ce mercredi 13 décembre, Eole a été abattu lors d’une partie de chasse¹. À l’évocation de son nom, hérité d’un personnage de la mythologie grecque, ces récits d’intelligence et de bravoure ressortent¹. « J’entendais son brame, reconnaissable parmi les autres, depuis 12 ans au moins » assure Jean-François Hogne, président de l’association Mormal Patrimoine¹.

Réactions et conséquences

La mort d’Eole a suscité la polémique bien au-delà de ce massif forestier de plus de 9 100 hectares bordé par la Sambre². Les défenseurs de la nature et les élus écologistes crient au scandale tandis que l’Office National des Forêts parle d’un acte tout à fait légal³.

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