Le ministre du Numérique s’oppose fermement à l’interdiction de ChatGPT en France Selon l’Italie, le robot conversationnel développé par la société américaine OpenAI viole plusieurs aspects de la réglementation européenne en matière de protection des utilisateurs en ligne.
Jean-Noël Barrot, le ministre délégué au numérique, estime que bloquer le robot conversationnel ChatGPT, comme l’a fait l’Italie, en raison d’infractions à la législation sur la protection des données personnelles, est une « mauvaise réponse ». Dans une interview accordée à La Tribune, il a déclaré sans détour qu’il ne fallait pas imiter cette mesure radicale prise fin mars par l’Autorité italienne de protection des données personnelles.
Le ministre a expliqué que cette autorité « se demande avant tout si ChatGPT respecte le RGPD (Règlement général sur la protection des données) et, à mon avis, il ne le fait pas ». Il a reconnu que la question soulevée par l’Italie était « subtile et intéressante », même si la réponse apportée était inadéquate. L’application ChatGPT, créée par la société américaine OpenAI, viole de diverses manières la réglementation européenne qui protège les utilisateurs en ligne, notamment en ne vérifiant pas si ses utilisateurs sont majeurs, selon l’Italie.
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