L’annonce de l’arrêt des transports en commun
C’est une nouvelle qui a pris par surprise de nombreux franciliens : dès 21 heures, les bus et les trams cessent de circuler. Cette décision, annoncée par la présidente d’Île-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse, a été prise en lien avec la préfecture de police et les opérateurs de transports franciliens dans le but de « protéger les agents et les voyageurs ». « Nos transports ne sont pas des cibles pour les voyous et les casseurs ! », a déclaré l’élue, également présidente du conseil régional.
Le chaos pour les usagers des transports en commun
Cependant, depuis l’annonce de cette mesure, les usagers peinent à s’adapter à cette nouvelle réalité. Que ce soit pour rentrer chez eux après le travail ou pour se déplacer entre Paris et ses environs, nombreux sont ceux qui se retrouvent à devoir terminer leur trajet à pied, parfois même en traversant des champs.
La RATP, principal opérateur de la région, conseille aux voyageurs d’anticiper leurs déplacements. Mais cette solution n’est pas toujours réalisable, comme le souligne Marc Pélissier, président de la FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers et de transports) : « Certains trams qui devaient s’arrêter à partir de 21h sont en fait interrompus à 17h30 sans prévenir ! Difficile de s’organiser dans ces cas-là ».
Les conséquences concrètes de cette mesure pour les usagers
Devant la gare de Garges/Sarcelles, certains ont attendu un bus qui n’est jamais venu. Tandis que certains prennent la situation avec philosophie, d’autres sont plus en colère, notamment ceux qui ont dû marcher pendant plusieurs heures pour se rendre à leur travail ou rentrer chez eux.
Un usager exprime son mécontentement : « ça fait 30 minutes que j’attends, je viens de Paris, Place des Fêtes. On m’a dit qu’il y avait des bus jusqu’à 21h… En fait non ! Ce matin j’ai dû venir à pieds car il n’y avait plus de T5 ! 2h aller et 2h retour ça fait beaucoup, après une journée de travail on a juste envie de rentrer chez soi. »
Conclusion : Le besoin d’une solution rapide
Face à cette situation, les associations d’usagers, comme la FNAUT, appellent à une solution rapide pour remédier à cette situation difficile pour de nombreux voyageurs. Ces associations, tout en comprenant la nécessité de protéger les agents et les usagers, soulignent l’importance d’une communication claire et en temps réel pour permettre aux voyageurs de s’organiser.
En attendant, la galère continue pour les usagers des transports en commun franciliens, pris au dépourvu par une décision qui bouleverse leur quotidien.
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