La journée de solidarité, instaurée en 2004, est une journée de travail supplémentaire pour les salariés destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées. Mais qui est responsable du financement de cette journée et comment est-elle gérée ? Cet article vous apporte des éléments de réponse.

Tout employeur, sans exception, est tenu de verser une cotisation exclusivement patronale au titre de la contribution solidarité autonomie (CSA). Cette cotisation s’élève à 0,30 % de la masse salariale brute de l’entreprise et est versée mensuellement à l’Urssaf, l’organisme chargé de sa collecte.

En contrepartie de cette cotisation patronale, les salariés sont tenus de travailler une journée supplémentaire chaque année, sans rémunération additionnelle. Cette journée de travail supplémentaire, initialement fixée au lundi de Pentecôte, peut désormais être choisie en accord avec les représentants du personnel ou répartie sur plusieurs demi-journées ou heures tout au long de l’année, en fonction des décisions prises au sein de chaque entreprise.

Il est important de noter que les fonds collectés grâce à la contribution solidarité autonomie sont reversés à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Cet organisme est chargé de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées, telles que la prise en charge de la dépendance, l’amélioration de la qualité de vie et la prévention.

En résumé, c’est l’employeur qui finance la journée de solidarité en versant une cotisation exclusivement patronale à l’Urssaf. En échange, les salariés doivent travailler une journée supplémentaire par an, sans rémunération additionnelle. Cette journée de travail supplémentaire contribue ainsi à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées.