Mari traumatisé réclame 604 millions d'euros à l'hôpital après la césarienne de sa femme

Un homme en Australie a récemment fait les gros titres pour avoir intenté une action en justice contre l’hôpital où sa femme avait accouché par césarienne. Il réclame plus de 600 millions d’euros pour le traumatisme psychologique qu’il aurait subi en assistant à l’opération. Ce cas soulève des questions importantes sur le rôle du père pendant l’accouchement et les responsabilités de l’hôpital.

Un manque de la part de l’hôpital ?

Anil Koppula, le plaignant, affirme que le personnel de l’hôpital l’a « encouragé » à assister à la césarienne de sa femme en 2018. Selon lui, cette expérience a déclenché une « maladie psychotique » et a même contribué à la fin de son mariage. Il accuse l’hôpital d’avoir manqué à son devoir de soins envers lui.

Une plainte jugée abusive

La plainte a été classée sans suite par le juge James Gorton, qui a estimé que « le degré d’atteinte psychiatrique résultant de la blessure alléguée du demandeur est trop faible ». En d’autres termes, le tribunal n’a pas trouvé suffisamment de preuves pour soutenir la demande de dommages et intérêts d’Anil Koppula.

Trois raisons médicales contre la version du papa

Selon le Dr Odile Bagot, gynécologue-obstétricien, plusieurs raisons médicales contredisent la plainte de Koppula :

Vision moins traumatisante : Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la vision d’une césarienne est souvent moins traumatisante que celle d’un accouchement normal.
Consentement : Assister à une césarienne est une option proposée mais jamais imposée par le personnel médical.
Pathologie psychotique non crédible : Une pathologie psychotique ne peut pas être déclenchée par un événement traumatisant.

La situation en France : Le papa doit-il assister à la Césarienne ?

En France, le taux de césarienne est d’environ 20%. Parmi ces cas, 32% sont programmés et 68% sont réalisés en urgence. Le papa peut choisir d’assister à une césarienne programmée, mais en cas d’urgence, sa présence n’est généralement pas recommandée pour des raisons de sécurité et de stress.