Un problème inattendu pour Lidl en Angleterre

La branche britannique de Lidl a récemment été confrontée à un problème majeur. Des boîtes de biscuits, portant les images de la célèbre émission pour enfants Pat’Patrouille, ont dû être retirées d’urgence des rayons. La raison ? Un lien étrange figurant sur les emballages, qui au lieu de rediriger vers le site du fabricant, conduisait les consommateurs vers un site pornographique basé en Chine.

Les détails troublants du lien

Ce qui a particulièrement choqué les consommateurs britanniques est le fait que l’adresse du site contenait le mot « kids » (enfants). Cela a soulevé de nombreuses interrogations : s’agissait-il d’un acte de piratage, d’un sabotage délibéré ou d’une simple erreur humaine ? Les spéculations étaient nombreuses, mais la réalité s’est avérée moins sensationnelle. En effet, selon les investigations du Daily Mirror, la société produisant ces biscuits avait cessé ses activités en 2022. Bien que les produits soient toujours consommables, le lien vers le site n’avait pas été mis à jour suite à la fermeture de l’entreprise.

Le phénomène du « cybersquatting »

Ce type d’incident, bien que choquant, n’est pas si rare dans le monde numérique. Les sites web qui ferment mais qui continuent d’attirer du trafic deviennent des cibles privilégiées pour ceux qui cherchent à créer des sites à caractère pornographique, des sites de jeux d’argent ou des arnaques. Ces sites conservent une bonne position dans les moteurs de recherche pendant plusieurs mois après leur fermeture, malgré le changement radical de leur contenu.

Des outils automatisés existent pour identifier les noms de domaine expirés et estimer leur trafic. Cela facilite la tâche des personnes mal intentionnées qui peuvent les acheter pour une somme modique. Cette pratique, connue sous le nom de « cybersquatting », a déjà piégé d’autres grandes marques par le passé, comme l’incident impliquant la marque de Ketchup Heinz.