Le chèque alimentaire, une mesure phare du programme d’Emmanuel Macron, devait être mis en place en 2023 pour aider les ménages les plus modestes à faire face à la hausse des prix des produits alimentaires. Cependant, le dispositif (chèque alimentaire) a été reporté à 2024, en raison de difficultés techniques et de contraintes budgétaires.
Les raisons du report
Le gouvernement a expliqué que le chèque alimentaire était une mesure complexe à mettre en place. Il fallait notamment définir les critères d’éligibilité, le montant du chèque et les produits alimentaires qui seraient concernés.
Par ailleurs, le gouvernement a indiqué que le chèque alimentaire aurait un coût important, estimé à 4,7 milliards d’euros. Dans un contexte de déficit budgétaire, le gouvernement a préféré reporter la mesure à 2024, afin de disposer de plus de temps pour la mettre en place et de trouver des financements.
Les modalités du chèque alimentaire
Le chèque alimentaire serait attribué aux ménages dont les revenus sont inférieurs à un certain plafond. Le montant du chèque serait de 50 euros par personne et par mois, soit 600 euros par an.
Le chèque serait utilisable dans les supermarchés et les hypermarchés pour acheter des produits alimentaires, tels que les fruits, les légumes, les produits laitiers et les céréales.
L’impact du report
Le report du chèque alimentaire est une déception pour les associations de consommateurs et les syndicats, qui jugent cette mesure indispensable pour aider les ménages les plus modestes.
Le report du chèque alimentaire pourrait également avoir un impact sur la consommation alimentaire. En effet, les ménages les plus modestes sont les plus touchés par la hausse des prix des produits alimentaires. Le report du chèque alimentaire pourrait entraîner une baisse de leur pouvoir d’achat et une diminution de leur consommation alimentaire.
L’avenir du chèque alimentaire
Le gouvernement a indiqué qu’il maintenait sa volonté de mettre en place le chèque alimentaire en 2024. Le dispositif devrait être présenté en Conseil des ministres au début de l’année 2024.
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