Les oiseaux sont d’excellents indicateurs de l’état de santé des écosystèmes», insiste le rapport de synthèse. Ainsi, sur les 123 espèces d’oiseaux suivies, les plus communes en France.
Toujours moins d’hirondelles, de moineaux ou d’alouettes, mais plus de pigeon
En cause :
Raréfaction des sites de nidification, manque d’insectes… Les causes sont multiples
Les raisons de ce fort déclin sont multiples, ce qui fragilise les solutions à apporter. L’une des principales causes est la diminution des sites de nidification dues à l’intensification de l’urbanisation. Les bâtiments sont bien moins adaptés pour que les moineaux y construisent leurs nids. « La raréfaction des sites de nidifications est effectivement l’une des causes de ce déclin, confirme Jean-François Magne. Il faut que des cavités soient disponibles pour les moineaux notamment en période de reproduction. On constate également un problème sur le nourrissage des jeunes à cause de la raréfaction des insectes. C’est l’un des sujets que nous devons mettre en évidence dans notre programme qui apporte des solutions concrètes pour le moineau. Pour en savoir plus : Les populations de moineaux en forte chute
Difficile de nicher en ville
Dans les villes, les arbres disparaissent, les bâtiments deviennent de plus en plus étanches , sans interstices pour nicher. Dans les grandes villes, les moineaux ont parfois déserté certains quartiers. À Paris, c’est 70% de la population de moineaux qui a disparu en moins de 15 ans.
Et dans les campagnes, le moineau souffre de l’utilisation des pesticides et des insecticides. Il trouve moins d’insectes pour se nourrir. Les haies ont disparu et le moineau ne trouve plus de bosquets pour nicher.
Les hirondelles sont aussi menacées. Birdlife International a calculé que la disparition des oiseaux va entre 100 et 10.000 fois plus vite que la normale. Il est donc important de changer nos modes de vies, en vie et en campagne pour que les oiseaux et les moineaux continuent d’annoncer le printemps. Pour en savoir plus : Chiffre du jour : 5% de moineaux en moins
Nos maisons sont devenues de complets bunkers du point de vue des moineaux »
Cette espèce, qui préfère pourtant les zones urbaines, déserte les rues, parcs et jardins de la capitale. Une étude ornithologique avance plusieurs raisons à ce phénomène.
Un habitat fragile : Une étonnante corrélation sociologique qui tient à la qualité de l’habitat. Car si le Corif précise qu’il n’y a pas de cause unique qui expliquerait le déclin des moineaux, deux phénomènes principaux expliquent en grande partie la diminution du nombre de moineaux. «Les sites de nidification sont menacés avec la rénovation urbaine et les efforts toujours plus grands d’isolation énergétique», précise Frédéric Mahler. Les moineaux nichent en effet dans les trous et les interstices des immeubles. «Nos maisons sont devenues de complets bunkers du point de vue des moineaux», lance-t-il. Pour en savoir plus : À Paris, trois moineaux sur quatre ont disparu
Lisez aussi :
- Pour que les hirondelles puissent profiter pleinement de leur nid, mieux vaut l’installer au bon endroit. Sous l’avant-toit des charpentes ou sur un mur rugueux, le nid d’hirondelle trouvera sa place. A noter que les hirondelles aiment vivre ensemble. Pour cela, vous pouvez fixer des nids artificiels à côté de ceux réalisés par ces oiseaux eux-mêmes. D’ailleurs, pour les aider à construire un nid, pensez à leur apporter le nécessaire. Pour en savoir plus : Comment attirer les hirondelles chez vous et ou placer le nid ?. Cliquez ici
- Saviez-vous qu’une hirondelle pouvait ingurgiter jusqu’à 3000 moustiques par jour ? : Pour une solution anti-moustiques naturelle et efficace, faites revenir les hirondelles dans votre jardin, grâce à nos conseils !. Pour en savoir plus : Cliquez ici
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