Pourquoi le papier toilette est-il souvent rose ?

Au départ nul rose. Le papier est gris. Il faut attendre les années 1960 pour qu’il prenne des couleurs. Mais parmi elles, le rose ne s’impose pas tout de suite. Le papier toilettes est vendu de différentes couleurs. Cependant rapidement les personnes en charge du marketing dans les sociétés qui produisaient ces indispensables feuilles ont considéré que le rose était la meilleure couleur pour vendre les rouleaux car la plus proche de la couleur de la peau.

La couleur rose est très souvent associée à l’univers féminin. Dans les temps passés, on disait que le rose était pour les filles et le bleu pour les garçons. Si ces considérations sont – heureusement – en train d’évoluer, le rose est toujours associé à la féminité dans l’inconscient collectif.

Il est également le symbole de la tendresse et du bonheur (« la vie en rose »), mais aussi de la douceur. Quoi de mieux pour vendre un papier toilette qu’une couleur qui évoque le bien-être et la douceur ? À une époque où le public utilisait encore un seau d’eau pour se nettoyer après avoir fait ses besoins, la naissance du papier toilette rose a permis peu à peu d’imposer ce produit dans le quotidien de la population.

Comment nettoyer correctement vos fesses

S’essuyer aux toilettes demande une pratique particulière. Il faut s’essuyer de l’avant vers l’arrière afin d’éviter de propager les matières fécales sur le vagin. Un essuyage de l’arrière vers l’avant peu provoquer des infections vaginales. Il est également important de ne pas insister pour ne pas irriter la peau des fesses. Cela risque de provoquer des rougeurs de la peau ainsi des démangeaisons qui peuvent s’infecter. S’essuyer avec de l’eau reste la meilleure façon de rester propre après la défécation. Pour en savoir plus : Cliquez ici

Un histoire sur la naissance du papier toilette

Avant que le PQ ne débarque dans les foyers, les derrières étaient lavés… avec ce qui venait sous la main. Les Grecs utilisaient leurs doigts ou des cailloux lisses, les Romains une éponge ou des sortes de disques en céramique, ancêtres des feuilles de PQ. Mais d’autres ont usé, avant et après eux, de journaux, de sable, de mousse, de neige… et même de copeaux de bois. Si on sait qu’il n’est pas nécessaire de se laver tous les jours — tous les jours, on a dit, car le manque d’hygiène peut avoir des conséquences redoutables — il y a quand même des limites.

Pourtant, le premier papier « hygiénique » a vu le jour sous la dynastie chinoise des Song, au Xe siècle. Mais soit. Les premières feuilles modernes, telles qu’on les connaît aujourd’hui, sont nées en 1850 en Angleterre puis fabriquées industriellement dès 1857 aux États-Unis.