L’Union européenne devait ratifier mardi 7 mars une interdiction de vente de véhicules à moteur à combustion interne à partir de 2035. L’Allemagne a finalement décidé de ne pas voter sur le texte. Le pays préconise l’utilisation de carburants synthétiques développés localement.
L’Allemagne a le droit de dire non. Mais ce qui est inquiétant, c’est le moment choisi pour marquer son opposition.En octobre dernier, les États membres et le Parlement européen avaient déjà voté l’enterrement du moteur à combustion interne. Et l’Allemagne s’y est opposée.ne l’a pas fait. Cette semaine, 27 pays n’avaient qu’à ratifier l’accord. Ce n’était censé être qu’une formalité, mais le FDP, le parti allemand de la liberté, qui fait partie de la coalition au pouvoir à Berlin, a décidé de dire non à 22 heures. A ce niveau, c’est exceptionnel.
Officiellement, ce revirement soudain répond aux inquiétudes de l’industrie automobile allemande. Moteur économique : 800 000 emplois, plus de 400 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la moitié des voitures sur les routes européennes sont allemandes. La voiture est devenue un symbole de la réussite économique du pays. Une icône qui craint certes le passage au tout électrique, c’est aussi une industrie qui n’aime pas l’incertitude. . Nous avons déjà intégré l’échéance 2035. Et 2035, c’est demain. L’industrie gère déjà des lignes de production. Apparemment, cette enquête n’est pas toujours adaptée à leur entreprise.
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